De l’atelier ultra-secret du GIGN au travail d’observations et de recherches de ses hommes, le reportage exclusif du 20H en tête de cet article vous fait découvrir les différentes étapes menant à l’intervention de cette unité d’élite.
Tout commence dans l’atelier du GIGN, qui ouvre pour la première fois ses portes à une équipe de télévision. Trois gendarmes y travaillent, créent et modifient des équipements. La seule limite est leur imagination. Le travail du bois et du métal côtoie la couture. La technologie de pointe s’accompagne de ruses de camouflage plus vraies que nature.
C’est le cas par exemple d’une souche de bois en résine, complètement creuse, mais hyper réaliste, permettant de cacher une caméra. Ce tronc-espion sera ensuite placé sur des lieux d’observation, camouflé dans le décor afin de recueillir des informations et surveiller des suspects.
Un travail de l’ombre qui aide donc ensuite les agents sur le terrain à mener aux arrestations. Jusqu’à la dernière seconde, la cible doit ignorer qu’elle est dans le viseur de l’unité, souvent depuis des mois. L’effet de surprise est capitale. Mais pour le conserver, le GIGN est doté de beaucoup d’autres moyens, qui resteront eux, secrets jusqu’à l’ultime seconde.